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Lancée par le Président du CLMLS, c’est la première activité marquant la mise en œuvre du plan local multisectoriel de lutte contrée VIH adoptée lors de la première session du CLMLS.

SEP/LUALABA

Le Secrétariat Exécutif National du Programme National Multisectoriel de lutte contre le SIDA a tenu le mardi 03 août 2021, dans sa salle de conférence, la deuxième réunion trimestrielle de la task force suivi et évaluation (S&E) en mode hybride (présentielle et virtuelle). Cette task force a pour mission de valider et de partager les informations stratégiques VIH/sida avec toutes les parties prenantes.

Cette réunion a connu la participation des acteurs de la société civile et des partenaires techniques.

Cinq points importants ont été traités, à savoir : l’examen des termes de référence du REDES, la production du rapport annuel 2020, la présentation de la base des données multisectorielles VIH/sida, la mise à jour de l’index de durabilité des programmes VIH/sida et enfin l’alimentation du site web PNMLS.   

Le Docteur Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS a dans son mot d’ouverture souligné l’importance que le Programme attache à la production des informations stratégiques de qualité pour mieux suivre et orienter la gestion de la riposte au sida en RDC.

L’examen des termes de référence du REDES a permis de lever l’option de passer pour cette année à la nouvelle version du REDES lancée par l’ONUSIDA. Une mise à jour de l’équipe sera nécessaire pour l’utilisation optimale de ce nouvel outil qui sera organisée par les experts du Bureau régional de l’ONUSIDA.

Pour rappel, le REDES est un cadre qui renseigne sur le suivi du flux financier depuis son origine jusqu’à la destination finale dans tous les secteurs impliqués dans la riposte au VIH.

Par la suite, la base des données multisectorielles VIH/sida a

Tumore prostatico: la prognosi in base a stadio, grado e rischio
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été présentée à l’équipe de S&E pour adoption et familiarisation. Cette base des données multisectorielles permettra au Secrétariat Exécutif du PNMLS à tous les niveaux de produire des informations stratégiques en temps réel.

Le PEPFAR a expliqué  la mise à jour de l’index de durabilité des programmes VIH pour mieux jauger la pérennité des programmes et aussi, passer en revue les domaines clés et le niveau de réalisation. Les experts de la task force ont travaillé sur cet outil pour la prise en compte de la dimension multisectorielle de la riposte, et contextualiser ainsi cet instrument aux besoins du PNMLS sur la base des évidences concrètes en termes d’appui. Les échanges des Experts lancées par la Directrice a.i de Suivi et Évaluation du Secrétariat Exécutif National du PNMLS, Madame Melia BOSSIKY ont permis d’apporter les éclaircissements nécessaires sur l’appropriation multisectorielle de l’outil du PEPFAR. Le processus se poursuivra dans les jours à venir pour mieux capter la dimension multisectorielle selon le PSN. A la fin de la réunion, le SENA a félicité les participants et à insister sur la régularité de la tenue de la task force pour une bonne harmonisation et une coordination efficace de la réponse nationale au VIH.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)

A propos du PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.

Depuis 2020, le PNMLS s’est lancé dans le développement des estimations et projections Spectrum pour les provinces et les zones de santé. Cette année 2021, des  ateliers ont débuté à Kolwezi avec la participation de trois provinces (Kinshasa, Lualaba et Haut Katanga) au mois de février, puis celui tenu à Matadi (Kongo Central) en avril 2021 avec une équipe venue de 16 provinces de la RDC (Tshuapa, Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala, Kongo Central, Kwilu, Kwango, Maindombe, Tanganyika, Haut-Lomami, Kasaï Oriental, Kasaï Central, Kasaï, Sankuru et Lomami);  s’en est suivi le dernier atelier à Goma portant sur  sept dernières provinces à couvrir (Tshopo, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) ces ateliers  sur la production des estimations et des projections VIH pour le round 2021.

Ces ateliers ont connu la participation de différents acteurs venus du PNMLS et du PNLS du niveau national et provincial ainsi que des partenaires de mise en œuvre (CDC, CORDAID-FM et ONUSIDA, SANRU/CDC, FHI360 et KHETHIMPILORDC, IHAP).

L’étape de Goma a connu la présence du Dr Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS, Dr Aimé MBOYO, Médecin Directeur du PNLS et de Madame Susan KASSEDE, Directrice-Pays de l’ONUSIDA, qui dans le cadre d’une mission effectuée dans cette partie du terroir, ont participé à la cérémonie de clôture. Ils ont souligné l’importance du travail bien fait pour que le pays arrive à améliorer au plus vite la qualité des données à tous les niveaux (dans les provinces et les zone de santé) en vue d’une bonne planification.

Au cours des assises de Goma, un bref exposé des changements apportés au modèle Spectrum a été fourni, les fichiers Spectrum avec les données les plus récentes ont été mises à jour et le modèle Noami d’estimation de prévalence au niveau de zone de santé a été présenté.

Ce modèle Naomi est une actualisation du modèle district HIVE pour produire des estimations et procéder à une revue des estimations obtenues. La mise à jour des estimations au niveau des zones de santé dans Spectrum ont été importées pour une utilisation des résultats dans l’outil DataPach du PEPFAR dans le cadre de leur processus de planification.

Il convient de noter que, désormais la RDC dispose de toutes les données pour la production des estimations et projections VIH nationale, décentralisées au niveau des provinces et Zones de santé. Notons que la production du rapport Spectrum permet de renseigner sur l’évolution des indicateurs du programme sida notamment : le nombre des personnes vivant avec le VIH, le nombre des nouvelles infections, le décès liés VIH, les nombre des orphelins dus au Sida.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)

A propos du PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.

Le Président en exercice de l’union Africaine, Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi a participé en virtuelle à la réunion de Haut Niveau (HLM) sur le vih/sida, organisée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, du 08 au 10 juin 2021.

Dans son allocution, Félix Tshisekedi a adopté aux côtés des autres Présidents des États membres des Nations Unies, la déclaration politique ambitieuse pour que l’humanité comble son retard afin de mettre un terme à la pandémie de sida qui ravage des communautés depuis 40 ans.

Il a exprimé la position africaine commune sur la question liée au VIH/sida et a déclaré que l’Afrique entière regarde vers un seul objectif, celui de mettre fin aux inégalités et au sida d’ici 2030.

L’Afrique s’engage à travers une feuille de route dont les axes principaux sont : le leadership, l’appropriation, la gouvernance et la responsabilité, l’accès universel et équitable à la prévention, au diagnostic, au traitement, aux soins ainsi qu’au soutien, d’une part.

De l’autre part ; le financement durable de la riposte au vih/sida grâce aux ressources domestiques et à l’appui des partenaires traditionnels et ceux à  venir, la riposte communautaire et l’engagement des communautés affectées et enfin la promotion de droit de l’homme et de l’égalité des sexes.

Le bilan de la RDC en termes d’efforts accomplis et défis à relever.

Ayant revêtu sur ce point sa casquette du Président de la RDC, Félix TSHISEKEDI a rappelé les mesures qui ont été tracées lors de la dernière déclaration de 2016 pour répondre aux défis liés au VIH.

Il s’agit d’assurer un succès équitable au service de prévention, soins et traitement en faveur des populations clés et vulnérables particulièrement aux adolescents, jeunes et femmes.

Il a salué les progrès accomplis concernant l’accès aux soins et traitement, soit 61% des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement antirétroviral ainsi que la réduction sensible de la discrimination et de la stigmatisation.

Néanmoins beaucoup reste à faire pour mettre fin à l’épidémie du sida à l’horizon 2030. Il s’agit notamment des défis liés à la couverture santé universelle, l’élimination de transmission VIH de la mère à l’enfant ainsi que de la prise en charge du sida pédiatrique.

Eu égard de ces défis, le Chef de l’État Congolais a rassuré que le gouvernement s’emploie à apporter des réponses holistiques avec l’appui de la Société Civile, des leaders d’opinions, des confessions religieuses, des secteurs privés sans oublier les partenaires techniques et financiers.

Ainsi, la RDC s’inscrit à la vision commune de l’Afrique pour renforcer la solidarité, les efforts et les partenariats basés sur la responsabilité partagée pour des programmes efficaces et efficients en faveur des populations prioritaires et des pays touchés.

Le Président Felix Tshisekedi a, pour chuter, jeter l’ancrage sur la problématique du financement durable à la riposte à l’heure de la forte récession de l’économie mondiale bousculée par la pandémie du covd19. A cette occasion, il a réitéré l’appel à la coopération internationale pour soutenir la RDC dans la lutte contre le VIH/sida. « Ma vison est de faire de la RDC un pays sans sida. Pour y parvenir, je m’engage à maintenir et à consolider l’élan imprimé en vue de réaliser l’objectif de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 en tant que problème de santé publique ». a-t-il conclu dans son discours.

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A propos du PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique

Tumore prostatico: la prognosi in base a stadio, grado e rischio
Tumore prostatico: la prognosi in base a stadio, grado e rischio
National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.

La République Démocratique du Congo a enregistré des avancées significatives en matière de prise en charge du VIH pendant les quatre dernières années. Ces avancées sont d’autant plus significatives que le nombre des personnes vivant avec le VIH et mis sous des médicaments antirétroviraux (ARV) a été multiplié par 2,5 passant ainsi de 121.762 en 2015 à 321.222 en 2019 (rapport PNLS 2016, 2019), représentant 61% des personnes vivants avec le VIH. Malgré ces avancées, il se dégage une inégalité entre les adultes sous traitements ARV et les enfants. La répartition par âge montre que 66% des personnes adultes vivants avec le VIH ont bénéficié du traitement antirétroviral contre seulement 35% des enfants.

Pour répondre à ses disparités, l’Unité des Maladies Infectieuses (UMI) à l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe, crée en 2002 sous l’initiative du ministère de la santé avec ses partenaires (Croix Rouge de Belgique, UNICEF, PAM) et qui a connu, successivement, l’appui technique de la Croix Rouge de Belgique, l’Université Nord Caroline CH, Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Fondation et présentement de Humana People to People avec le financement de PEPFAR et d’autres intervenants (La main sur le cœur, Elan de chœur et Echo-Congo), était le premier centre de prise en charge pédiatrique du VIH en RDC et parmi les premiers à implémenter les activités de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant  dans 5 maternités satellites de la place (CS Vijana, Kitega, CME Barumbu, CME Bumbu et CHE Matete). En plus de cela, elle contribue à la prise en charge des enfants, adolescents et jeunes victimes de violences sexuelles. Ce service a aussi mis au point une base de données relative à la prise en charge pédiatrique du VIH. Grâce à l’application de son modèle innovant de l’annonce du statut sérologique VIH au travers de l’implication directe des pairs éducateurs adolescents/jeunes, 1368 enfants et jeunes adolescents ont déjà été pris en charge par cette unité et ont été accompagnés psychologiquement au cours de ces 5 dernières années. À ce jour, 20 adolescents/Jeunes vivants avec le VIH formés comme pairs éducateurs continuent de jouer un rôle important dans ce modèle d’accompagnement et de suivi de leurs camarades, aussi bien à Kalembelembe que dans d’autres formations sanitaires de la ville et des provinces. Cette approche, apporte une dimension socio-culturelle à la prise en charge du VIH et psychologique dans l’annonce du statut sérologique, aide à stimuler la résilience des patients.

Un jeune de 16 ans témoigne des bénéfices d’avoir reçu la prise en charge pédiatrique à l’hôpital de Kalembelembe et parle de l’accompagnement des pairs éducateurs: « je négligeais le traitement puisque je ne savais pas pourquoi je le prenais et je tombais souvent malade. Craignant la détérioration de mon état de santé, ma mère et l’infirmière qui me prenait en charge décidèrent de m’annoncer que j’étais infecté par le VIH. Choqué, sidéré et révolté, je me suis renfermé sur moi-même, refusant tout médicament, je mangeais à peine et je n’allais même plus à l’école. Lorsque je suis arrivé à l’hôpital de Kalembelembe, avant même de voir les médecins, j’ai été reçu par un groupe des jeunes comme moi et ils m’ont conduit dans leur bureau. Bien que hésitant au début, en échangeant avec eux, j’ai découvert que je n’étais pas seul au monde, nous étions toute une famille et ils m’ont redonné goût à la vie. Ils ont acheté à manger et nous avons mangé ensemble moi qui n’arrivais même plus à avaler la nourriture depuis qu’on m’a annoncé que je suis infecté par le VIH. Je suis devenu un pair éducateur pour aider aussi les autres ».

Le dépistage familial du VIH a permis d’identifier et de dépister un nombre important d’enfants; d’identifier un nombre important d’adultes au travers des enfants vivant avec le VIH. C’est une occasion d’encourager la survie de l’enfant en évitant qu’il ne devienne orphelin et d’accroitre les objectifs de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant pour les grossesses à venir. Cela, a permis d’enrôler en 6 mois autant de personnes qu’en 7 ans (lorsque le dépistage est systématiquement proposé). Selon Dr Faustin Kitetele, médecin chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe : « Avec les approches psychosociales développées durant toutes ces années, le dépistage précoce, le résultat du traitement ARV qui a transformé le VIH en une infection chronique, l’accompagnement des patients par les pairs qui joue un rôle déterminant dans le réveil de la conscience et de l’acceptation de soi, il a été constaté que les adolescents d’aujourd’hui sont plus résilients et plus ambitieux que ceux d’hier. Certains de nos jeunes qui avaient accepté leur situation hier et qui ont eu la chance d’étudier, terminent leurs études universitaires et sont dans la vie active. Certains sont même engagés dans des ONG où ils continuent des activités psychosociales qu’ils menaient à l’hôpital en tant que volontaire ».

Malgré ces avancées, dans un pays où la couverture en prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la couverture en sécurité transfusionnelle n’atteignent pas 90%, le dépistage précoce du VIH dans le service de pédiatrie n’est pas toujours courant. A cet effet, il est primordial de répondre à certains obstacles/défis existants tels que : le nombre insuffisant des prestataires formés et actifs impliqués dans la prise en charge pédiatrique du VIH; la non application des directives nationales en rapport au dépistage précoce et au suivi des enfants infectés par le VIH. L’annonce du statut sérologique aux enfants et adolescents demeure un problème majeur pour une bonne prise en charge des adolescents vivants avec le VIH. En plus, on note une quasi-inexistence d’un système de suivi efficace des enfants et adolescents en cas de non-respect de rendez-vous ou d’une mauvaise adhérence au traitement antirétroviral. Pour surmonter ces défis, il faut renforcer les notions de la prise en charge pédiatrique du VIH dans le cursus de formation des médecins et infirmiers et renforcer les capacités des prestataires dans ce domaine pédiatrique du VIH. Promouvoir l’approche des pairs éducateurs et le soutien psychologique dans le suivi des adolescents et jeunes vivants avec le VIH (extension de ces approches dans d’autres sites) est une priorité. Enfin, il faut encourager des recherches pour arriver à mettre au point des stratégies innovantes permettant de dépister un grand nombre d’enfants et adolescents infectés par le VIH et promouvoir la prévention du VIH dans les milieux scolaire et non scolaire.

ENGAGEMENT A SORTIR LE SIDA DE L'ISOLEMENT PAR LE BIAIS DE SYSTEMES CENTRES SUR LES POPULATIONS AFIN D'AMELIORER LA COUVERTURE DE SANTE UNIVERSELLE, NOTAMMENT LE TRAITEMENT POUR LA TUBERCULOSE, LE CANCER DU COL DE L'UTERUS ET LES HEPATITES B ET C

Selon le Rapport GAM 2020, les Etats s’engagent, par cet objectif, à sortir le sida de l’isolement par le biais des systèmes centrés sur les populations afin d’améliorer la couverture universelle, notamment le traitement pour la tuberculose, le cancer du col, de l’utérus et les hépatites B et C.

Outre les données sur le traitement de la tuberculose, la RDC n’a pas organisé un système de suivi-évaluation tenant compte des liens éventuels entre le sida et les cancers associés, entre le sida et les hépatites.

1. Pourcentage de cas incidents estimés de tuberculose (TB) liée au VIH qui ont bénéficié d’un traitement à la fois contre la tuberculose et contre le VIH.

Cet indicateur mesure les progrès accomplis dans la détection et le traitement de la TB chez les personnes vivant avec le VIH.

En effet, la tuberculose est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH, y compris chez les patients sous traitement antirétroviral. L’intensification du dépistage de la TB et de l’accès à un diagnostic et un traitement de qualité, conformément aux directives nationales/internationales, est essentielle pour améliorer la qualité et la durée de vie des personnes vivant avec le VIH. Il est important de calculer le pourcentage de patients séropositifs et atteints de la TB qui bénéficient d’un traitement approprié contre la TB et le VIH.

Le tableau ci-dessous présente les patients coinfectés sous traitement antituberculeux et ARV issus du rapport du PNLT 2019 en RDC.

L’OMS estime tous les ans le nombre de cas de tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. L’estimation du dénominateur, calculée en fonction des données sur les nouveaux cas et la couverture des traitements antirétroviraux communiquées par les pays, n’est disponible qu’en août de l’année de référence et n’a pas besoin d’être précisée au moment du rapport. Donc, pour 2019, les données du dénominateur ne sont pas encore disponibles.

Il ressort du rapport du PNLT de 2019 que 12 525 personnes vivant avec le VIH  présentent  une tuberculose et ont bénéficié en même temps d’un traitement contre la tuberculose et d’un traitement aux ARV conformément à la politique nationale.

Graphique n°8 : Evolution du nombre des patients présentant une coïnfection TB-VIH de 2011 à 2019

Source : Rapports d’activités du PNLT  de 2011 à 2019

2. Nombre total de personnes vivant avec le VIH et souffrant d’une tuberculose (TB) active, exprimé en pourcentage de celles ayant débuté un traitement antirétroviral au cours de la période de référence

Cet indicateur mesure le fardeau de la tuberculose active parmi les personnes vivant avec le VIH qui sont nouvellement inscrites aux soins du VIH. Il mesure également indirectement les efforts de détection précoce de la tuberculose associée au VIH.

Les principaux objectifs de l’intensification du dépistage des cas de tuberculose dans les milieux de soins du VIH, du dépistage du VIH et du conseil à l’initiative des prestataires de soins pour les patients tuberculeux sont la détection précoce de la tuberculose associée au VIH et la fourniture rapide d’une thérapie antirétrovirale et d’un traitement antituberculeux. Bien que le dépistage intensifié des cas de tuberculose doive être mis en œuvre chez toutes les personnes vivant avec le VIH à chaque visite dans les établissements de soins et de traitement du VIH, il est particulièrement important au moment de l’inscription, car le risque de tuberculose non détectée est plus élevé parmi les patients nouvellement inscrits que parmi ceux reçoivent déjà un traitement antirétroviral. De plus, les personnes nouvellement inscrites vivant avec le VIH peuvent être moins conscientes des symptômes de la tuberculose et de l’importance de la détection et du traitement précoces et peuvent ne pas demander de soins pour des symptômes généraux ou spécifiques de la tuberculose. Le dépistage intensifié des cas de tuberculose offre une opportunité d’éduquer les personnes vivant avec le VIH et de détecter la tuberculose à un stade précoce. Toutes les personnes vivant avec le VIH dépistées avec une tuberculose doivent commencer immédiatement un traitement antituberculeux et une thérapie antirétrovirale dans les huit semaines si elles ne reçoivent pas déjà des médicaments antirétroviraux.

Les données ci-dessous sont issues du Rapport PNLT 2019.

Il ressort des données ci-haut que dix personnes vivant avec le VIH sur cent souffrant d’une tuberculose active ont débuté un traitement antirétroviral en 2019.

3. Nombre de personnes ayant débuté un traitement contre l’infection tuberculeuse latente, exprimé en pourcentage du nombre total de personnes ayant débuté un traitement antirétroviral au cours de la période de référence

Cet indicateur calcule la proportion dans laquelle les personnes vivant avec le VIH nouvellement enrôlées dans les soins VIH commencent un traitement contre l’infection à tuberculose latente.

 

Toutes les personnes recevant des soins liés au VIH doivent faire l’objet d’un dépistage de la TB à chaque consultation, à l’aide d’un algorithme clinique recommandé par l’OMS. Les adultes et les adolescents vivant avec le VIH qui ne déclarent aucun des symptômes (toux, fièvre, perte de poids ou sueurs nocturnes) sont peu susceptibles d’avoir une TB active et doivent se voir proposer un traitement de prévention de la TB, c’est-à-dire un traitement de l’infection tuberculeuse latente. De la même façon, les enfants qui n’ont pas de mal à prendre de poids, qui ne toussent pas et qui n’ont pas de fièvre doivent recevoir ce traitement pour éviter de développer une TB active, qu’ils soient sous traitement antirétroviral ou non.

 

Les données ci-dessous sont issues des registres des patients recevant une thérapie antirétrovirale.

Il ressort des données ci-haut que quatre personnes sur dix ayant débuté un traitement antirétroviral ayant débuté ont à la fois débuté un traitement contre l’infection tuberculeuse en 2019.

4. et 5. Infections sexuellement transmissibles : (i) Nombre d’hommes ayant souffert d’un écoulement urétral au cours des 12 derniers mois et (ii) Nombre de cas de blennorragie diagnostiqués en laboratoire chez les hommes dans les pays ayant des capacités de diagnostic en laboratoire

Le premier indicateur mesure les progrès accomplis dans la réduction des rapports sexuels non protégés chez les hommes.

En effet, l’écoulement urétral chez les hommes est un syndrome d’infection sexuellement transmissible (IST) généralement causé par la Neisseria gonorrhoeae ou la Chlamydia trachomatis. Un syndrome d’IST sévère, comme l’écoulement urétral, est un indicateur de rapports sexuels non protégés, et l’écoulement urétral favorisent la transmission et l’acquisition du VIH. La surveillance de l’écoulement urétral contribue donc à la surveillance de deuxième génération du VIH en détectant rapidement le risque d’épidémie de VIH par transmission sexuelle et activité sexuelle à haut risque répétée, qui pourrait nécessiter des interventions plus agressives afin de réduire le risque. L’écoulement urétral peut entraîner une infertilité, une cécité et une maladie disséminée. La résistance croissante aux traitements recommandés contre la Neisseria gonorrhoeae pourrait rendre cette infection incurable.

Le second indicateur mesure les progrès accomplis dans la réduction du nombre d’hommes ayant des rapports sexuels non protégés.

Une IST aiguë comme la blennorragie est un indicateur de rapports sexuels non protégés et favorise la transmission et l’acquisition du VIH. La surveillance de la blennorragie contribue donc à la surveillance de deuxième génération du VIH en détectant rapidement le risque d’épidémie de VIH par transmission sexuelle et activité sexuelle à haut risque répétée, qui pourrait nécessiter des interventions plus agressives afin de réduire le risque. Par ailleurs, une blennorragie non traitée peut entraîner une maladie inflammatoire pelvienne, une grossesse extra-utérine, une infertilité, une cécité et une maladie disséminée. La résistance croissante aux traitements recommandés pourrait rendre cette infection incurable.

Les données sur l’écoulement urétral et la blennorragie ne sont pas disponibles en 2019.

6. Proportion de personnes en début de traitement antirétroviral qui ont fait l’objet d’un dépistage du virus de l’hépatite C (VHC)

Dans cet indicateur, il s’agit de surveiller les tendances du dépistage de l’hépatite C, une intervention essentielle pour évaluer les besoins liés à la prise en charge de l’hépatite C.

Le dépistage de l’hépatite C fournit des informations sur la prévalence de la co-infection par le VIH et le VHC, informant les cliniciens de la nécessité d’une évaluation et d’un traitement cliniques et de laboratoire supplémentaires. Le dépistage de l’hépatite C identifie la co-infection par le VIH et le VHC et permet de ce fait d’adapter le traitement.

Les données ci-dessous sont issues des dossiers des cliniques et/ou de laboratoires.

Il ressort des données ci-haut que même pas une personne sur cent en début de TARV n’a fait l’objet d’un dépistage de l’hépatite C en 2019.

7. Proportion de personnes présentant une coïnfection VIH/VHC débutant le traitement VHC

Cet indicateur mesure l’initiation du traitement du VHC pour les personnes coinfectées par le VIH et le VHC parmi les personnes inscrites dans les soins du VIH.

La prévalence de la coinfection par le VHC est particulièrement élevée chez les personnes vivant avec le VIH dans la Région européenne de l’OMS en raison de la consommation de drogues injectables. Le traitement des personnes vivant avec le VIH pour l’hépatite C influe sur la qualité de vie, l’espérance de vie et la mortalité.

Les données ci-dessous sont issues des dossiers des cliniques et/ou de laboratoires.

Il ressort des données ci-haut que près de trois personnes sur dix présentant une coïnfection VIH/VHC ont débuté un traitement contre l’hépatite C.

8. Proportion de femmes vivant avec le VIH ayant déclaré avoir subi un dépistage du cancer du col de l’utérus à l’aide d’une des méthodes suivantes : inspection visuelle après application d’acide acétique (IVA), frottis cervico-vaginal (test de Pap) ou test du papillomavirus humain (HPV)

Ce dernier indicateur mesure la proportion de femmes vivant avec le VIH ayant été dépistées pour le cancer du col de l’utérus.

Le cancer du col de l’utérus est le deuxième type de cancer le plus commun chez les femmes vivant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, avec une estimation de 530 000 nouveaux cas en 2012 (ce qui représente 84 % des nouveaux cas dans le monde). Dans les pays à revenu élevé, des programmes permettent de dépister les femmes afin d’identifier la plupart des lésions pré-cancéreuses à des stades où elles peuvent être facilement traitées et soignées. L’atteinte d’une couverture élevée de dépistage des femmes et de traitement des lésions pré-cancéreuses détectées par le dépistage peut garantir une faible incidence de cas de cancer du col de l’utérus invasifs dans les pays à revenu élevé.

Les femmes vivant avec le VIH ont plus de risques que les femmes séronégatives d’être atteintes du cancer du col de l’utérus et de contracter un cancer invasif. Le cancer du col de l’utérus invasif est une maladie déterminante du sida. C’est pour cela qu’il est important de dépister les femmes vivant avec le VIH. Cela permet de prévenir jusqu’à 80 % de cas de cancer du col de l’utérus dans ces pays.

N.B. Aucune donnée disponible en 2019.

TEST ET TRAITEMENT DU VIH DANS LE CADRE DES OBJECTIFS 90-90-90

Selon le Rapport GAM 2020, A travers ce premier objectif, l’on vise à garantir l’accès au traitement aux 30 millions de personnes vivant avec le VIH grâce à l’atteinte des objectifs 90–90–90 d’ici 2020.

1. Pourcentage des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique

L’objet de cet indicateur est d’évaluer les progrès visant à accroître la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique et l’efficacité des interventions de dépistage du virus.

Les personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique auront accès aux prestations de soins et de traitement nécessaires pour mener une vie saine et productive, et ainsi réduire le risque de transmettre le virus à d’autres personnes. La manière la plus efficace de garantir que les personnes vivant avec le virus connaissent leur statut est de proposer des prestations de dépistage sur les lieux et parmi les populations où le poids de la morbidité lié au VIH est le plus élevé.

Cette mesure constitue l’un des 10 indicateurs mondiaux présentés dans les directives unifiées sur les informations stratégiques de l’OMS 2015 concernant le VIH dans le secteur de la santé et elle permet de suivre le premier objectif des objectifs 90–90–90 : à savoir « 90% personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique d’ici 2020 ».

Les données qui suivent ont été tirées des rapports du PNLS de 2019 pour le numérateur et des Estimations SPECTRUM 2020 pour le dénominateur.

L’analyse du tableau II montre que plus de six personnes vivant avec le VIH sur dix (62,9%) connaissent leur statut sérologique au VIH en 2019 (58,4% en 2018). Un effort conséquent devrait être fourni en matière de dépistage des enfants car leur taux de dépistage est encore faible (un peu plus de trois enfants sur dix connaissent leur statut sérologique en 2019).

2. Pourcentage des personnes vivant avec le VIH recevant un traitement antirétroviral

Cet indicateur mesure les progrès accomplis dans l’administration d’un traitement antirétroviral à toutes les personnes vivant avec le VIH.

Il est prouvé que les traitements antirétroviraux réduisent la morbidité et la mortalité liées au VIH chez les personnes vivant avec le VIH, et ralentissent la transmission de l’infection. Des études ont également montré qu’un traitement précoce, indépendamment du nombre de CD4 d’une personne, peut s’avérer plus efficace et sauver des vies. L’OMS recommande actuellement de traiter toutes les personnes concernées.

Le pourcentage d’adultes et d’enfants recevant un traitement antirétroviral parmi l’ensemble des adultes et enfants vivant avec le VIH constitue un point de référence pour le suivi à long terme des objectifs internationaux et la comparaison des progrès entre les pays. Il s’agit de l’un des 10 indicateurs mondiaux figurant dans les lignes directrices unifiées sur les informations stratégiques relatives à l’infection à VIH dans le secteur de la santé 2015 de l’OMS.

Cet indicateur permet aussi de suivre le second des objectifs 90–90–90 : à savoir « 90 % personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement antirétroviral d’ici 2020 ».

Les données suivantes sont tirées du Rapports PNLS 2019 pour le numérateur et des Estimations SPECTRUM 2020 pour le dénominateur.

L’analyse des données ci-haut présentées fait état de plus de six PVVIH sur dix qui reçoivent un traitement antirétroviral en 2019. Pour le traitement antirétroviral des enfants, le pourcentage est passé de 24,9% à 33,3% entre 2018 et 2019.

Les données ci-dessous sont tirées des rapports PNLS 2019 et présentent le nombre de patients mis sous TARV par provinces.

Quatre provinces (Kinshasa, Haut-Katanga, Haut-Uélé et Ituri) sur vingt-six3 portent plus de 50% du poids du nombre de patients mis sous ARV en RDC.

3. Pourcentage de personnes vivant avec le VIH dont la charge virale a été supprimée

La charge virale individuelle est la mesure recommandée de l’efficacité du traitement antirétroviral et indique l’observance du traitement et le risque de transmission du VIH. Un seuil de charge virale <1000 copies/ml définit le succès du traitement selon les directives consolidées 2016 de l’OMS sur l’utilisation des médicaments antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH. Les personnes dont les résultats des tests de charge virale sont inférieurs au seuil doivent être considérées comme ayant une charge virale supprimée.

La suppression virale parmi les personnes vivant avec le VIH est l’un des 10 indicateurs mondiaux dans les lignes directrices unifiées de 2015 de l’OMS sur les informations stratégiques relatives à l’infection à VIH dans le secteur de la santé. Cet indicateur permet également d’évaluer le troisième et dernier «objectif 90» de l’ONUSIDA : faire en sorte que 90 % des personnes sous traitement antirétroviral voient leur charge virale supprimée d’ici 2020.

Les données suivantes sont tirées de Rapports PNLS 2019 pour le numérateur Estimations SPECTRUM 2020 pour le dénominateur.

L’analyse des données révèle que plus d’une personne sur dix (15%) ont des charges virales supprimées parmi les personnes testées en 2019. Comme le round passé, aucune désagrégation n’est disponible pour ces données.

4. Pourcentage et nombre d’adultes et d’enfants nouvellement diagnostiqués séropositifs dont la première numération des lymphocytes CD4 est inférieure à 200 cellules/mm3 et <350 cellules/mm3 durant la période de référence

Cet indicateur mesure les proportions de personnes qui n’ont pas reçu un diagnostic de VIH à temps.

Au fur et à mesure que les pays développent leurs services de lutte contre le VIH, il est important de surveiller si les personnes sont diagnostiquées à un stade précoce et quel pourcentage de personnes est encore diagnostiqué à un stade tardif. Un diagnostic tardif est préjudiciable à la santé des gens, et ceux qui ont un faible taux de CD4 sont plus susceptibles de transmettre le virus. A ce jour, les données sur le diagnostic tardif du VIH ne sont pas disponibles en RDC.

5. Pourcentage de sites de traitement en rupture de stock d’un ou de plusieurs médicaments antirétroviraux nécessaires sur une période déterminée

Cet indicateur mesure les performances du système de gestion des achats et des approvisionnements pour la mise à disposition des médicaments. Les conséquences d’une rupture de stock (selon l’ampleur de l’interruption et le nombre de personnes dont le traitement sera perturbé par la rupture de stock) sont importantes (risque de résistance aux médicaments).

À mesure que les pays intensifient les services de traitement antirétroviral, il est important de veiller à ce que les médicaments antirétroviraux soient disponibles pour ceux qui en ont besoin. Le traitement antirétroviral est une stratégie à long terme pour les personnes vivant avec le VIH. Les interruptions peuvent entraîner un échec thérapeutique et une résistance du VIH aux médicaments. Une gestion efficace des approvisionnements est nécessaire afin d’assurer un approvisionnement ininterrompu en médicaments antirétroviraux.

En RDC, bien que le financement de la riposte au VIH dépend en grande partie des partenaires étrangers, le quadrillage et la répartition efficiente des zones d’intervention ont permis de limiter les risques de rupture de stock. Néanmoins, les rares ruptures de stock qui peuvent ponctuellement arriver sont dues en grande partie à des problèmes de gestion d’approvisionnement et stock (surstock et péremption par-ci, rupture de stock par-là juste par manque d’une bonne quantification).

Les données chiffrées sur les ruptures de stock proviennent du Rapport annuel 2019 du PNLS (Gestion de stocks).

L’analyse des données révèle que seulement 2% des sites de traitement sont ou ont été en rupture de stock d’un ou de plusieurs médicaments antirétroviraux nécessaires en 2019 (4% en 2018).

6. Nombre total de personnes qui sont décédées d'une maladie due au sida sur une population de 100 000 personnes

La mortalité due au sida est une mesure des impacts des programmes de prévention, soins et traitement du VIH.
En effet, des efforts récents pour accroître l’accès à des médicaments antirétroviraux permettant de sauver des vies, notamment les directives 2016 de l’OMS qui recommandent de traiter tous les patients, devraient réduire considérablement le nombre de décès dus au sida, à condition que ces services soient accessibles et dispensés efficacement. Il est important d’évaluer l’impact de la lutte contre le VIH en suivant l’évolution dans le temps du nombre de décès dus au sida. Cet indicateur, qui correspond désormais au nombre total de personnes décédées d’une maladie liée au sida au cours de la période de référence divisé par la population (par tranches de 100 000), est aussi l’un des 10 indicateurs mondiaux figurant dans les Lignes directrices unifiées sur les informations stratégiques relatives à l’infection à VIH dans le secteur de la santé de l’OMS.
Les chiffres présentés dans le tableau ci-dessous sont tirées des estimations SPECTRUM 2020 version 5.87.

Le tableau ci-dessus nous montre le nombre total estimé de personnes qui sont décédées d’une maladie due au sida sur une population de 100 000 personnes est de 14 en moyenne en 2019 (avec une différence allant du simple au double des hommes aux femmes). Dans ce nombre, il y a toujours un peu plus de femmes que d’hommes (encore plus chez les moins de 5 ans et les personnes de plus de 15 ans).

7. Nombre de tests de dépistage du VIH réalisés (volume de dépistage) et le pourcentage de tests positifs transmis aux personnes (dépistage positif) au cours de l’année calendrier

Cet indicateur mesure les tendances du nombre de tests VIH effectués et l’efficacité des services de dépistage du VIH pour atteindre les personnes séropositives.

Le volume de test et les données sur la positivité sont utiles pour la surveillance du programme. Connaître le nombre de personnes testées chaque année et les modalités de test ou de recours aux autotests est essentiel pour la prévision des produits et la planification des ressources en personnel. Les données de séropositivité parmi les personnes testées qui ont reçu un résultat peuvent également aider à valider le nombre de personnes déclarées comme nouvellement diagnostiquées par le biais des systèmes de notification de routine et des estimations de la prévalence du VIH à partir des données d’enquête. Enfin, lorsqu’elles sont ventilées par âge, sexe, modalité de test et statut sérologique VIH, ces données sont utiles pour évaluer l’efficacité de la prestation des services de dépistage du VIH et combler les lacunes dans divers contextes et populations.

Outre les activités de suivi du programme, les volumes de tests annuels et les taux de positivité sont des intrants dans le modèle de l’ONUSIDA pour suivre les progrès vers l’atteinte du premier 90 (pourcentage de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut VIH). Ce modèle est principalement utilisé dans les pays dont les systèmes de notification des cas sont faibles et qui disposent également d’enquêtes nationales sur le VIH basées sur la population (voir l’indicateur 1.1).

Les chiffres présentés dans le tableau ci-dessous sont tirées du Rapport annuel du PNLS 2019.

L’analyse des données révèle que l’ensemble des tests effectués dont les résultats ont été reçus par une personne (volume de dépistage), seulement 2% des tests dont le résultat est positif ont été communiqués aux personnes en 2019 dans les établissements de santé, avec une prédominance de la porte du centre CDV5.

Dans les services de dépistage du VIH à l’échelle communautaire, l’analyse des données révèle que seulement 3,5% des tests positifs sont transmis aux personnes en 2019.

Au total, seulement 3,6% des tests positifs sont transmis aux personnes en 2019.
Il sied de noter que les données par rapport à l’autodépistage (Nombre total de kits d’autodépistage individuels ayant été distribués en une année) ne sont pas encore disponibles.

ELIMINATION DE LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L’ENFANT

Selon le Rapport GAM 2020, les Etats visaient à « éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici 2020 et garantir l’accès au traitement du VIH à 1,6 millions d’enfants d’ici 2018 ».

1. Pourcentage de nourrissons nés de mère séropositive au VIH qui ont subi un test virologique pour le VIH au cours des deux premiers mois de vie

Cet indicateur constitue une mesure des progrès réalisés pour que les nourrissons nés de femmes vivant avec le VIH subissent des tests virologiques dans les deux mois suivant la naissance et leur éligibilité pour un traitement antirétroviral ventilé selon les résultats des tests.

Les nourrissons qui contractent le VIH durant la grossesse, l’accouchement ou au début du post-partum meurent souvent avant d’être reconnus porteur d’une infection à VIH. L’OMS recommande que les programmes nationaux se dotent des moyens pour réaliser des tests virologiques de dépistage précoce du VIH chez les nourrissons à six semaines ou dès que possible afin d’orienter la prise de décisions cliniques le plus tôt possible. L’infection à VIH progresse rapidement chez les enfants ; il est nécessaire qu’ils reçoivent un traitement aussi rapidement que possible car, sans traitement précoce, près de 50 % des enfants décèdent au cours de la deuxième année.

Les données présentées ci-dessous sont tirées de Rapports PNLS 2019 pour le numérateur et des Estimations SPECTRUM 2020 version 5.87 pour le dénominateur.

Tableau XI :: Répartition des enfants nés de mère séropositive au VIH qui ont subi un test virologique
pour le VIH au cours de leurs deux premiers mois de vie

Source : Rapport PNLS 2019 (Numérateur) et SPECTRUM 2020 version 5.87 (Dénominateur)

L’analyse du tableau X montre que près de cinq enfants sur dix nés de mère séropositive au VIH ont subi un test virologique pour le VIH au cours de leurs deux premiers mois de vie en 2019 (Deux enfants sur dix en 2018).

N.B. Il sied de signaler que, comme le demande les directives pour le GAM 2020, le nombre de mères ayant besoin de services PTME a été utilisé comme mesure alternative au dénominateur.

2. Pourcentage estimé d'enfants ayant été nouvellement infectés par le VIH dans le cadre de la transmission de la mère à l'enfant chez les femmes séropositives ayant accouché au cours des 12 derniers mois (Modélisation)

Cet indicateur mesure les progrès accomplis en matière d’accès des femmes aux médicaments antirétroviraux (ARV) afin de réduire la transmission mère-enfant du VIH.

Des efforts ont été déployés pour accroître l’accès aux interventions permettant de réduire considérablement la transmission mère-enfant du VIH, notamment l’association de la prophylaxie antirétrovirale et des schémas de traitements antirétroviraux et le renforcement des services de conseil en matière d’allaitement. Il est important d’évaluer l’impact des interventions de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH dans la réduction du nombre de nouvelles infections chez les enfants infectés par la transmission du virus.

Le pourcentage d’enfants vivant avec le VIH devrait diminuer avec l’augmentation de la couverture des interventions de PTME et l’utilisation de schémas thérapeutiques plus efficaces.
Les données du tableau ci-dessous sont produites à partir des estimations SPECTRUM de 2020.

Tableau XII : Répartition des adultes et enfants recevant un traitement antirétroviral parmi tous les
adultes et enfants vivant avec le VIH

Source : Estimations SPECTRUM 2020 version 5.87 (numérateur et dénominateur)

L’analyse des données ci-haut présentées révèle qu’un peu plus d’un enfant sur dix a été nouvellement infecté par le VIH dans le cadre de la transmission de la mère à l’enfant chez les femmes séropositives qui ont accouché en 2019. Cette baisse drastique par rapport au round passé (27,1% en 2018) s’explique à la fois par une couverture plus grande des activités et par un affinement de la base de données SPECTRUM de la RDC.

3. Pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont reçu des médicaments antirétroviraux en vue de réduire le risque de transmission mère-enfant

Le plan mondial de l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant du virus du sida vise l’atteinte d’un seuil inférieur à 5% pour le taux de la transmission de la mère à l’enfant du virus du sida ainsi que la réduction de 50% de la mortalité maternelle liée au VIH.

Pour ce faire, le choix d’options thérapeutiques est fondamental pour y parvenir et le meilleur choix fait appel à l’option B+. Il est donc indispensable de mesurer la réduction du risque de transmission du virus de la mère à l’enfant ainsi que les efforts de maintenir les femmes enceintes séropositives en vie en fonction des différents régimes thérapeutiques auxquels ces femmes sont soumises.*

Cet indicateur permet aux pays de suivre la couverture de la thérapie antirétrovirale chez les femmes enceintes séropositives visant à réduire le risque de transmission mère-enfant du VIH pendant la grossesse et l’accouchement. Lorsque les données ont été ventilées par schéma thérapeutique, cet indicateur peut révéler un accès accru à des traitements antirétroviraux plus efficaces pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. Étant donné que cet indicateur évalue les antirétroviraux prescrits, il n’est dans la plupart des cas pas possible de déterminer le respect ou non du traitement.

Les données ainsi présentées dans le tableau ci-dessous proviennent :
– Pour le numérateur, du Rapport 2019 produit par le PNLS ;
– Pour le dénominateur, des estimations Spectrum de 2020 version 5.87.

Tableau XIII : Répartition des femmes enceintes séropositives au VIH qui reçoivent des antirétroviraux
pour réduire le risque de transmission à leur enfant

Source : Rapports PNLS 2019 (Numérateurs) et SPECTRUM 2020 version 5.87 (Dénominateur)

L’analyse des données révèle que près de cinq femmes enceintes séropositives au VIH sur dix reçoivent des ARV pour réduire le risque de transmission mère-enfant en 2019.

Tableau XIIV :: Répartition par provinces des femmes enceintes séropositives au VIH sous TARV pour
réduire le risque de transmission à leur enfant

Source : Rapports PNLS 2018 et 2019

Il y a une augmentation des femmes enceintes sous TARV en 2019 par rapport à 2018.

Graphique n°3 :: Evolution du nombre de femmes enceintes sous TARV par provinces de la RDC en
2018 et en 2019

A la lecture de ce graphique, il y a un grand pic au Haut-Lomami, au Tanganyika et au Sud-Ubangi et une régression en Ituri et Kongo Central.

Graphique n°4 : Répartition des patients recevant un traitement antirétrovirale parmi tous les adultes et
enfants vivant avec le VIH par provinces de la RDC en 2019

Le poids des femmes enceintes est porté à plus de 50% par les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kinshasa, Ituri et Sud-Kivu.

4. Pourcentage de femmes enceintes bénéficiant de services de consultations prénatales qui ont fait l'objet d'un dépistage positif de la syphilis, et qui ont reçu un traitement

Au niveau de cet indicateur les données sont présentées en trois catégories (A, B et C).

A. Couverture du dépistage de la syphilis parmi les femmes enceintes bénéficiant de services de consultations prénatales

Le dépistage de la syphilis en début de grossesse est important pour la santé des femmes enceintes et du foetus. Il contribue au suivi de la qualité des services de consultations prénatales et des services de prévention du VIH chez les femmes enceintes. Il s’agit également d’un indicateur essentiel dans le processus d’évaluation des progrès en matière d’élimination de la transmission mère-enfant (TME) de la syphilis.

Tableau XV : Couverture du dépistage de la syphilis parmi les femmes enceintes bénéficiant de services
de consultations prénatales (lors de n’importe quelle consultation)

Source : Rapport PNLS 2019

L’analyse de ce tableau montre que près de cinq femmes enceintes sur dix venant en CPN bénéficient d’un dépistage de la syphilis.

B. Pourcentage de femmes enceintes bénéficiant de consultations prénatales présentant une sérologie positive pour la syphilis

L’infection de la syphilis parmi les femmes recevant des soins prénatals peut servir à orienter les programmes pour éviter les maladies sexuellement transmissibles et peut fournir une alarme précoce en matière de modification éventuelle sur la transmission du VIH pour la population en général.

Tableau XVI : Taux des femmes enceintes bénéficiant de consultations prénatales présentant une
sérologie positive pour la syphilis

Source : Rapport PNLS 2019

Selon ces données, cinq femmes enceintes sur dix reçues en CPN sont positives au dépistage de la syphilis.

C. Pourcentage de femmes consultant pour des soins prénatals sur une période donnée, présentant une sérologie positive pour la syphilis et soignées correctement

Traiter les femmes recevant des soins prénataux dont le test de dépistage de la syphilis s’est révélé positif permet de mesurer directement le programme visant à éliminer la transmission mère-enfant de la syphilis et les efforts pour renforcer la prévention initiale du VIH. Il s’agit également d’un indicateur de processus pour la validation de l’élimination de la transmission mère-enfant (TME) de la syphilis.

Tableau XVII :: Taux des femmes consultant pour des soins prénatals sur une période donnée, présentant
une sérologie positive pour la syphilis et soignées correctement

Source : Rapport PNLS 2019

Quatre femmes sur dix reçues en CPN, présentant une sérologie positive à la syphilis, sont soignées correctement.

5. Pourcentage de cas de syphilis congénitale déclarés (naissances vivantes et mortinaissances)

Ce taux mesure les progrès accomplis dans l’élimination de la transmission mère-enfant (PTME) de la syphilis.

L’absence de traitement de la syphilis pendant la grossesse peut non seulement augmenter le risque de transmission et d’acquisition du VIH chez la mère et l’enfant, mais également entraîner une mortinaissance, le décès du nourrisson et une maladie congénitale (ce que l’on appelle « syphilis congénitale »). Compte tenu de l’efficacité, de la simplicité et du coût peu élevé du dépistage et du traitement de la syphilis, des initiatives mondiales et régionales d’éliminations de la TME de la syphilis ont été mises en oeuvre. Le taux de syphilis congénitale correspond à une mesure de l’incidence des programmes d’élimination de la TME de la syphilis.

Contrairement au round passé, les données sur le taux de syphilis congénital (naissances vivantes et mortinaisssances) sont disponibles pour ce round.

Tableau XVIII :: Taux des cas de syphilis congénitale (renaissance vivantes et mortinaissances)

Source : Rapport PNLS 2019

0,02% de cas de syphilis congénitale ont été déclarés.

6. Pourcentage de femmes ayant un statut VIH connu

Cet indicateur mesure la couverture de la première étape de la prévention de la transmission mère-enfant (PTME). Une couverture élevée permet l’initiation précoce des soins et des traitements pour les mères séropositives. Le nombre total de femmes séropositives identifiées fournit le nombre de femmes enceintes séropositives pour démarrer une cascade de PTME basée sur les établissements.

Le risque de TME peut être considérablement réduit en fournissant des médicaments ARV à la mère pendant la grossesse et l’accouchement, soit en traitement à vie ou en prophylaxie, avec une prophylaxie antirétrovirale pour le nourrisson et des antirétroviraux. La mère ou l’enfant pendant l’allaitement, le cas échéant, et en encourageant des pratiques d’accouchement sûres et une alimentation plus sûre du nourrisson. Les données seront utilisées :

– pour suivre les progrès vers les objectifs mondiaux et nationaux pour éliminer la PTME; informer la politique et la planification stratégique;

– pour le plaidoyer; et tirer parti des ressources pour une mise à l’échelle accélérée. Elles aideront à mesurer les tendances de la couverture de la prophylaxie antirétrovirale et du traitement antirétroviral et, une fois ventilées par type de régime, permettront d’évaluer les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de schémas thérapeutiques et de traitements antirétroviraux plus efficaces.

Cet indicateur apparaît pour la deuxième fois dans le GAM.

Tableau XIX :: Pourcentage de femmes enceintes dont le statut VIH est connu

Source : Rapport PNLS 2019

Selon les données de programme, cinq femmes enceintes sur dix connaissent leur statut sérologique au VIH en 2019.

Soyons solidaires et responsables pour vaincre le VIH/Sida d’ici à 2030

vue partielle de la journée portes-ouvertes lors de la JMS 2020, PNMLS

Le monde entier a célébré ce 1er décembre, la journée mondiale du sida, JMS 2020. Cette année, en RDC le thème national choisit est « Soyons solidaires et responsables pour vaincre le VIH/Sida d’ici à 2030 ». Ce thème est la déclinaison et la domestication du thème international qui est « Solidarité et responsabilité partagée ».

Au cours de la  cérémonie officielle organisée au quartier général du Programme national Multisectoriel de lutte contre le VIH/sida, le Ministre de la santé Docteur Eteni Longondo, représentant, le Président de la République Felix Tshisekedi, a lancé  l’appel à tous les partenaires de la lutte présents dans la salle, de renouveler l’engagement afin de freiner la propagation du VIH en adoptant les comportements à moindre risque, en utilisant le service de prévention, de dépistage, de soin et  de traitement dans le respect des droits humains et la protection des personnes vulnérables  tout en bannissant toute forme de discrimination et de stigmatisation envers les Personnes Vivant avec le VIH/Sida (PVVIH).

Dr Eteni Longondo: Ministre de la Santé/RDC

Dr Eteni Longondo a rassuré la population générale représentée dans la salle et les PVVIH, en particulier, l’engagement du gouvernement de la RDC à accroitre progressivement les ressources nécessaires pour renforcer la riposte nationale malgré les multiples défis auxquels le pays doit faire face.

La célébration de la journée mondiale du sida intervient dans un contexte de crise sanitaire mondiale difficile avec la covid-19, cela rend l’accès aux soins et les chaines d’approvisionnement plus compliqués pour les personnes vulnérables.

« Nous sommes en train d’échouer en ce qui concerne la prise en charge pédiatrique, ici en RDC, la grande majorité des enfants vivant avec le VIH ne sont pas sous traitement, ainsi pour remédier à cette situation, nous avons besoin d’un dépistage ciblé, des meilleurs traitements et un engagement renouvelé avec les familles et les communautés. La crise mondiale de covd-19 doit être une opportunité pour transformer notre monde ainsi mettre fin à cette pandémie mais aussi au VIH. » a fait savoir Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l’ONUSIDA.

Mme Winnie Byanyima : Directrice Exécutive de l’ONUSIDA

Pour Mme la Directrice Exécutive de l’ONUSIDA, la priorité dans la lutte est de renforcer la résilience et la pérennité des systèmes nationaux de soin, de santé y compris pour le VIH, l’éducation et la protection sociale.

Des   avancées significatives enregistrées dans la lutte contre le VIH/Sida ces dernières années avec une prévalence stable de 1,2% chez la population générale, grâce au concours de la société civile, des institutions du gouvernement et des multiples partenaires engagés dans la riposte mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif triple 90% de l’ONUSIDA.

Le Secrétaire Exécutif du PNMLS, Docteur Liévin Kapend  a salué la présence de la Directrice Exécutif de l’ONUSIDA, championne de la lutte contre le VIH pour avoir  choisi la RDC afin de  célébrée Journée mondiale du sida, l’histoire retiendra que c’est une première depuis la déclaration de la pandémie du VIH dans les années 80.

Prof. Dr. Liévin Kapend : Secrétaire Exécutif National du PNMLS

Il a par ailleurs fait l’état de lieu de la situation actuelle de l’objectif 90 90 90 en RDC,   62,9% des PVVIH connaissent leur statut sérologique, parmi eux,  60,9%  sont sous traitement antirétroviral et seul 15,7% de ces PVVIH ont une charge virale supprimé.

Du plan stratégique national 2020-2023

Le Dr Liévin Kapend a signalé qu’un enfant sur 5 né d’une femme séropositive est venu au monde avec le VIH et moins d’un enfant sur 2 a subi un test sérologique pour le VIH. Ce tableau doit constituer une interpellation pour les actions de la lutte en 2021.

C’est dans ce cadre que le plan stratégique 2020-2023    PNS met l’accent sur la réduction des nouvelles infections, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, l’amélioration de l’accès au traitement, la réduction de la discrimination et la stigmatisation des PVVIH, la promotion d’un environnement favorable aux personnes vulnérables et enfin le soutien à la mise en œuvre du PSN.

La mise en œuvre systématique de ces 5 piliers du plan stratégique, vision 2021-2023 avec un budget conséquent permettra à la RDC de récupérer le grand retard accusé quant aux objectifs 90 90 90.

Il convient de noter que  la  célébration de la Journée Mondiale du Sida 2020 a connu la participation des plusieurs personnalités de marques, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa Mr Gentiny Ngobila, le SG de la santé santé Dr sylvain YUMA, des représentants des systèmes de nations (UNICEF, ONUSIDA, UNHCR), de PEPFAR, des autres partenaires de la lutte (DKT, Cordaid), du PNLS, PNSA, PNLT, PDSS, des autres programmes nationaux spécialisés,  des représentants de la sociétés civile (RACOJ, UCOP+ , JECS, Jeunesse Espoir, ICW, Femmes plus, FOSI, PSSP). 

Lancement officiel de la journée Mondiale du Sida 2020

Une journée portes-ouvertes érigé dans l’enceinte du PNMLS a permis à la population de s’enquérir des différentes informations sur les apports des partenaires de la riposte.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : (+243 816402389, 243825749276, 243992146237 francine.ngalula@pnmls.cd, contact@pnmls.cd)

PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida, PNMLS, est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le VIH/sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique.

Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.