Lancée par le Président du CLMLS, c’est la première activité marquant la mise en œuvre du plan local multisectoriel de lutte contrée VIH adoptée lors de la première session du CLMLS.
SEP/LUALABA
Lancée par le Président du CLMLS, c’est la première activité marquant la mise en œuvre du plan local multisectoriel de lutte contrée VIH adoptée lors de la première session du CLMLS.
SEP/LUALABA
Le Secrétariat Exécutif National du Programme National Multisectoriel de lutte contre le SIDA a tenu le mardi 03 août 2021, dans sa salle de conférence, la deuxième réunion trimestrielle de la task force suivi et évaluation (S&E) en mode hybride (présentielle et virtuelle). Cette task force a pour mission de valider et de partager les informations stratégiques VIH/sida avec toutes les parties prenantes.
Cette réunion a connu la participation des acteurs de la société civile et des partenaires techniques.
Cinq points importants ont été traités, à savoir : l’examen des termes de référence du REDES, la production du rapport annuel 2020, la présentation de la base des données multisectorielles VIH/sida, la mise à jour de l’index de durabilité des programmes VIH/sida et enfin l’alimentation du site web PNMLS.
Le Docteur Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS a dans son mot d’ouverture souligné l’importance que le Programme attache à la production des informations stratégiques de qualité pour mieux suivre et orienter la gestion de la riposte au sida en RDC.
L’examen des termes de référence du REDES a permis de lever l’option de passer pour cette année à la nouvelle version du REDES lancée par l’ONUSIDA. Une mise à jour de l’équipe sera nécessaire pour l’utilisation optimale de ce nouvel outil qui sera organisée par les experts du Bureau régional de l’ONUSIDA.
Pour rappel, le REDES est un cadre qui renseigne sur le suivi du flux financier depuis son origine jusqu’à la destination finale dans tous les secteurs impliqués dans la riposte au VIH.
Par la suite, la base des données multisectorielles VIH/sida a
été présentée à l’équipe de S&E pour adoption et familiarisation. Cette base des données multisectorielles permettra au Secrétariat Exécutif du PNMLS à tous les niveaux de produire des informations stratégiques en temps réel.Le PEPFAR a expliqué la mise à jour de l’index de durabilité des programmes VIH pour mieux jauger la pérennité des programmes et aussi, passer en revue les domaines clés et le niveau de réalisation. Les experts de la task force ont travaillé sur cet outil pour la prise en compte de la dimension multisectorielle de la riposte, et contextualiser ainsi cet instrument aux besoins du PNMLS sur la base des évidences concrètes en termes d’appui. Les échanges des Experts lancées par la Directrice a.i de Suivi et Évaluation du Secrétariat Exécutif National du PNMLS, Madame Melia BOSSIKY ont permis d’apporter les éclaircissements nécessaires sur l’appropriation multisectorielle de l’outil du PEPFAR. Le processus se poursuivra dans les jours à venir pour mieux capter la dimension multisectorielle selon le PSN. A la fin de la réunion, le SENA a félicité les participants et à insister sur la régularité de la tenue de la task force pour une bonne harmonisation et une coordination efficace de la réponse nationale au VIH.
Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)
A propos du PNMLS
Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.
Depuis 2020, le PNMLS s’est lancé dans le développement des estimations et projections Spectrum pour les provinces et les zones de santé. Cette année 2021, des ateliers ont débuté à Kolwezi avec la participation de trois provinces (Kinshasa, Lualaba et Haut Katanga) au mois de février, puis celui tenu à Matadi (Kongo Central) en avril 2021 avec une équipe venue de 16 provinces de la RDC (Tshuapa, Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala, Kongo Central, Kwilu, Kwango, Maindombe, Tanganyika, Haut-Lomami, Kasaï Oriental, Kasaï Central, Kasaï, Sankuru et Lomami); s’en est suivi le dernier atelier à Goma portant sur sept dernières provinces à couvrir (Tshopo, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) ces ateliers sur la production des estimations et des projections VIH pour le round 2021.
Ces ateliers ont connu la participation de différents acteurs venus du PNMLS et du PNLS du niveau national et provincial ainsi que des partenaires de mise en œuvre (CDC, CORDAID-FM et ONUSIDA, SANRU/CDC, FHI360 et KHETHIMPILORDC, IHAP).
L’étape de Goma a connu la présence du Dr Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS, Dr Aimé MBOYO, Médecin Directeur du PNLS et de Madame Susan KASSEDE, Directrice-Pays de l’ONUSIDA, qui dans le cadre d’une mission effectuée dans cette partie du terroir, ont participé à la cérémonie de clôture. Ils ont souligné l’importance du travail bien fait pour que le pays arrive à améliorer au plus vite la qualité des données à tous les niveaux (dans les provinces et les zone de santé) en vue d’une bonne planification.
Au cours des assises de Goma, un bref exposé des changements apportés au modèle Spectrum a été fourni, les fichiers Spectrum avec les données les plus récentes ont été mises à jour et le modèle Noami d’estimation de prévalence au niveau de zone de santé a été présenté.
Ce modèle Naomi est une actualisation du modèle district HIVE pour produire des estimations et procéder à une revue des estimations obtenues. La mise à jour des estimations au niveau des zones de santé dans Spectrum ont été importées pour une utilisation des résultats dans l’outil DataPach du PEPFAR dans le cadre de leur processus de planification.
Il convient de noter que, désormais la RDC dispose de toutes les données pour la production des estimations et projections VIH nationale, décentralisées au niveau des provinces et Zones de santé. Notons que la production du rapport Spectrum permet de renseigner sur l’évolution des indicateurs du programme sida notamment : le nombre des personnes vivant avec le VIH, le nombre des nouvelles infections, le décès liés VIH, les nombre des orphelins dus au Sida.
Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)
A propos du PNMLS
Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.
Le Président en exercice de l’union Africaine, Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi a participé en virtuelle à la réunion de Haut Niveau (HLM) sur le vih/sida, organisée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, du 08 au 10 juin 2021.
Dans son allocution, Félix Tshisekedi a adopté aux côtés des autres Présidents des États membres des Nations Unies, la déclaration politique ambitieuse pour que l’humanité comble son retard afin de mettre un terme à la pandémie de sida qui ravage des communautés depuis 40 ans.
Il a exprimé la position africaine commune sur la question liée au VIH/sida et a déclaré que l’Afrique entière regarde vers un seul objectif, celui de mettre fin aux inégalités et au sida d’ici 2030.
L’Afrique s’engage à travers une feuille de route dont les axes principaux sont : le leadership, l’appropriation, la gouvernance et la responsabilité, l’accès universel et équitable à la prévention, au diagnostic, au traitement, aux soins ainsi qu’au soutien, d’une part.
De l’autre part ; le financement durable de la riposte au vih/sida grâce aux ressources domestiques et à l’appui des partenaires traditionnels et ceux à venir, la riposte communautaire et l’engagement des communautés affectées et enfin la promotion de droit de l’homme et de l’égalité des sexes.
Le bilan de la RDC en termes d’efforts accomplis et défis à relever.
Ayant revêtu sur ce point sa casquette du Président de la RDC, Félix TSHISEKEDI a rappelé les mesures qui ont été tracées lors de la dernière déclaration de 2016 pour répondre aux défis liés au VIH.
Il s’agit d’assurer un succès équitable au service de prévention, soins et traitement en faveur des populations clés et vulnérables particulièrement aux adolescents, jeunes et femmes.
Il a salué les progrès accomplis concernant l’accès aux soins et traitement, soit 61% des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement antirétroviral ainsi que la réduction sensible de la discrimination et de la stigmatisation.
Néanmoins beaucoup reste à faire pour mettre fin à l’épidémie du sida à l’horizon 2030. Il s’agit notamment des défis liés à la couverture santé universelle, l’élimination de transmission VIH de la mère à l’enfant ainsi que de la prise en charge du sida pédiatrique.
Eu égard de ces défis, le Chef de l’État Congolais a rassuré que le gouvernement s’emploie à apporter des réponses holistiques avec l’appui de la Société Civile, des leaders d’opinions, des confessions religieuses, des secteurs privés sans oublier les partenaires techniques et financiers.
Ainsi, la RDC s’inscrit à la vision commune de l’Afrique pour renforcer la solidarité, les efforts et les partenariats basés sur la responsabilité partagée pour des programmes efficaces et efficients en faveur des populations prioritaires et des pays touchés.
Le Président Felix Tshisekedi a, pour chuter, jeter l’ancrage sur la problématique du financement durable à la riposte à l’heure de la forte récession de l’économie mondiale bousculée par la pandémie du covd19. A cette occasion, il a réitéré l’appel à la coopération internationale pour soutenir la RDC dans la lutte contre le VIH/sida. « Ma vison est de faire de la RDC un pays sans sida. Pour y parvenir, je m’engage à maintenir et à consolider l’élan imprimé en vue de réaliser l’objectif de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 en tant que problème de santé publique ». a-t-il conclu dans son discours.
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A propos du PNMLS
Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique
National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.La République Démocratique du Congo a enregistré des avancées significatives en matière de prise en charge du VIH pendant les quatre dernières années. Ces avancées sont d’autant plus significatives que le nombre des personnes vivant avec le VIH et mis sous des médicaments antirétroviraux (ARV) a été multiplié par 2,5 passant ainsi de 121.762 en 2015 à 321.222 en 2019 (rapport PNLS 2016, 2019), représentant 61% des personnes vivants avec le VIH. Malgré ces avancées, il se dégage une inégalité entre les adultes sous traitements ARV et les enfants. La répartition par âge montre que 66% des personnes adultes vivants avec le VIH ont bénéficié du traitement antirétroviral contre seulement 35% des enfants.
Pour répondre à ses disparités, l’Unité des Maladies Infectieuses (UMI) à l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe, crée en 2002 sous l’initiative du ministère de la santé avec ses partenaires (Croix Rouge de Belgique, UNICEF, PAM) et qui a connu, successivement, l’appui technique de la Croix Rouge de Belgique, l’Université Nord Caroline CH, Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Fondation et présentement de Humana People to People avec le financement de PEPFAR et d’autres intervenants (La main sur le cœur, Elan de chœur et Echo-Congo), était le premier centre de prise en charge pédiatrique du VIH en RDC et parmi les premiers à implémenter les activités de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant dans 5 maternités satellites de la place (CS Vijana, Kitega, CME Barumbu, CME Bumbu et CHE Matete). En plus de cela, elle contribue à la prise en charge des enfants, adolescents et jeunes victimes de violences sexuelles. Ce service a aussi mis au point une base de données relative à la prise en charge pédiatrique du VIH. Grâce à l’application de son modèle innovant de l’annonce du statut sérologique VIH au travers de l’implication directe des pairs éducateurs adolescents/jeunes, 1368 enfants et jeunes adolescents ont déjà été pris en charge par cette unité et ont été accompagnés psychologiquement au cours de ces 5 dernières années. À ce jour, 20 adolescents/Jeunes vivants avec le VIH formés comme pairs éducateurs continuent de jouer un rôle important dans ce modèle d’accompagnement et de suivi de leurs camarades, aussi bien à Kalembelembe que dans d’autres formations sanitaires de la ville et des provinces. Cette approche, apporte une dimension socio-culturelle à la prise en charge du VIH et psychologique dans l’annonce du statut sérologique, aide à stimuler la résilience des patients.
Un jeune de 16 ans témoigne des bénéfices d’avoir reçu la prise en charge pédiatrique à l’hôpital de Kalembelembe et parle de l’accompagnement des pairs éducateurs: « je négligeais le traitement puisque je ne savais pas pourquoi je le prenais et je tombais souvent malade. Craignant la détérioration de mon état de santé, ma mère et l’infirmière qui me prenait en charge décidèrent de m’annoncer que j’étais infecté par le VIH. Choqué, sidéré et révolté, je me suis renfermé sur moi-même, refusant tout médicament, je mangeais à peine et je n’allais même plus à l’école. Lorsque je suis arrivé à l’hôpital de Kalembelembe, avant même de voir les médecins, j’ai été reçu par un groupe des jeunes comme moi et ils m’ont conduit dans leur bureau. Bien que hésitant au début, en échangeant avec eux, j’ai découvert que je n’étais pas seul au monde, nous étions toute une famille et ils m’ont redonné goût à la vie. Ils ont acheté à manger et nous avons mangé ensemble moi qui n’arrivais même plus à avaler la nourriture depuis qu’on m’a annoncé que je suis infecté par le VIH. Je suis devenu un pair éducateur pour aider aussi les autres ».
Le dépistage familial du VIH a permis d’identifier et de dépister un nombre important d’enfants; d’identifier un nombre important d’adultes au travers des enfants vivant avec le VIH. C’est une occasion d’encourager la survie de l’enfant en évitant qu’il ne devienne orphelin et d’accroitre les objectifs de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant pour les grossesses à venir. Cela, a permis d’enrôler en 6 mois autant de personnes qu’en 7 ans (lorsque le dépistage est systématiquement proposé). Selon Dr Faustin Kitetele, médecin chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe : « Avec les approches psychosociales développées durant toutes ces années, le dépistage précoce, le résultat du traitement ARV qui a transformé le VIH en une infection chronique, l’accompagnement des patients par les pairs qui joue un rôle déterminant dans le réveil de la conscience et de l’acceptation de soi, il a été constaté que les adolescents d’aujourd’hui sont plus résilients et plus ambitieux que ceux d’hier. Certains de nos jeunes qui avaient accepté leur situation hier et qui ont eu la chance d’étudier, terminent leurs études universitaires et sont dans la vie active. Certains sont même engagés dans des ONG où ils continuent des activités psychosociales qu’ils menaient à l’hôpital en tant que volontaire ».
Malgré ces avancées, dans un pays où la couverture en prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la couverture en sécurité transfusionnelle n’atteignent pas 90%, le dépistage précoce du VIH dans le service de pédiatrie n’est pas toujours courant. A cet effet, il est primordial de répondre à certains obstacles/défis existants tels que : le nombre insuffisant des prestataires formés et actifs impliqués dans la prise en charge pédiatrique du VIH; la non application des directives nationales en rapport au dépistage précoce et au suivi des enfants infectés par le VIH. L’annonce du statut sérologique aux enfants et adolescents demeure un problème majeur pour une bonne prise en charge des adolescents vivants avec le VIH. En plus, on note une quasi-inexistence d’un système de suivi efficace des enfants et adolescents en cas de non-respect de rendez-vous ou d’une mauvaise adhérence au traitement antirétroviral. Pour surmonter ces défis, il faut renforcer les notions de la prise en charge pédiatrique du VIH dans le cursus de formation des médecins et infirmiers et renforcer les capacités des prestataires dans ce domaine pédiatrique du VIH. Promouvoir l’approche des pairs éducateurs et le soutien psychologique dans le suivi des adolescents et jeunes vivants avec le VIH (extension de ces approches dans d’autres sites) est une priorité. Enfin, il faut encourager des recherches pour arriver à mettre au point des stratégies innovantes permettant de dépister un grand nombre d’enfants et adolescents infectés par le VIH et promouvoir la prévention du VIH dans les milieux scolaire et non scolaire.
Le PNMLS en parténariat avec ONUSIDA a ténu le 25 Février 2021 une séance virtuelle de partage d’expérience sur le PARTENARIAT PUBLIC PRIVE.
L’événement était public, en voici donc le lien d’invitation:
Soyons solidaires et responsables pour vaincre le VIH/Sida d’ici à 2030
vue partielle de la journée portes-ouvertes lors de la JMS 2020, PNMLS
Le monde entier a célébré ce 1er décembre, la journée mondiale du sida, JMS 2020. Cette année, en RDC le thème national choisit est « Soyons solidaires et responsables pour vaincre le VIH/Sida d’ici à 2030 ». Ce thème est la déclinaison et la domestication du thème international qui est « Solidarité et responsabilité partagée ».
Au cours de la cérémonie officielle organisée au quartier général du Programme national Multisectoriel de lutte contre le VIH/sida, le Ministre de la santé Docteur Eteni Longondo, représentant, le Président de la République Felix Tshisekedi, a lancé l’appel à tous les partenaires de la lutte présents dans la salle, de renouveler l’engagement afin de freiner la propagation du VIH en adoptant les comportements à moindre risque, en utilisant le service de prévention, de dépistage, de soin et de traitement dans le respect des droits humains et la protection des personnes vulnérables tout en bannissant toute forme de discrimination et de stigmatisation envers les Personnes Vivant avec le VIH/Sida (PVVIH).
Dr Eteni Longondo: Ministre de la Santé/RDC
Dr Eteni Longondo a rassuré la population générale représentée dans la salle et les PVVIH, en particulier, l’engagement du gouvernement de la RDC à accroitre progressivement les ressources nécessaires pour renforcer la riposte nationale malgré les multiples défis auxquels le pays doit faire face.
La célébration de la journée mondiale du sida intervient dans un contexte de crise sanitaire mondiale difficile avec la covid-19, cela rend l’accès aux soins et les chaines d’approvisionnement plus compliqués pour les personnes vulnérables.
« Nous sommes en train d’échouer en ce qui concerne la prise en charge pédiatrique, ici en RDC, la grande majorité des enfants vivant avec le VIH ne sont pas sous traitement, ainsi pour remédier à cette situation, nous avons besoin d’un dépistage ciblé, des meilleurs traitements et un engagement renouvelé avec les familles et les communautés. La crise mondiale de covd-19 doit être une opportunité pour transformer notre monde ainsi mettre fin à cette pandémie mais aussi au VIH. » a fait savoir Winnie Byanyima, Directrice Exécutive de l’ONUSIDA.
Mme Winnie Byanyima : Directrice Exécutive de l’ONUSIDA
Pour Mme la Directrice Exécutive de l’ONUSIDA, la priorité dans la lutte est de renforcer la résilience et la pérennité des systèmes nationaux de soin, de santé y compris pour le VIH, l’éducation et la protection sociale.
Des avancées significatives enregistrées dans la lutte contre le VIH/Sida ces dernières années avec une prévalence stable de 1,2% chez la population générale, grâce au concours de la société civile, des institutions du gouvernement et des multiples partenaires engagés dans la riposte mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif triple 90% de l’ONUSIDA.
Le Secrétaire Exécutif du PNMLS, Docteur Liévin Kapend a salué la présence de la Directrice Exécutif de l’ONUSIDA, championne de la lutte contre le VIH pour avoir choisi la RDC afin de célébrée Journée mondiale du sida, l’histoire retiendra que c’est une première depuis la déclaration de la pandémie du VIH dans les années 80.
Prof. Dr. Liévin Kapend : Secrétaire Exécutif National du PNMLS
Il a par ailleurs fait l’état de lieu de la situation actuelle de l’objectif 90 90 90 en RDC, 62,9% des PVVIH connaissent leur statut sérologique, parmi eux, 60,9% sont sous traitement antirétroviral et seul 15,7% de ces PVVIH ont une charge virale supprimé.
Du plan stratégique national 2020-2023
Le Dr Liévin Kapend a signalé qu’un enfant sur 5 né d’une femme séropositive est venu au monde avec le VIH et moins d’un enfant sur 2 a subi un test sérologique pour le VIH. Ce tableau doit constituer une interpellation pour les actions de la lutte en 2021.
C’est dans ce cadre que le plan stratégique 2020-2023 PNS met l’accent sur la réduction des nouvelles infections, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, l’amélioration de l’accès au traitement, la réduction de la discrimination et la stigmatisation des PVVIH, la promotion d’un environnement favorable aux personnes vulnérables et enfin le soutien à la mise en œuvre du PSN.
La mise en œuvre systématique de ces 5 piliers du plan stratégique, vision 2021-2023 avec un budget conséquent permettra à la RDC de récupérer le grand retard accusé quant aux objectifs 90 90 90.
Il convient de noter que la célébration de la Journée Mondiale du Sida 2020 a connu la participation des plusieurs personnalités de marques, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa Mr Gentiny Ngobila, le SG de la santé santé Dr sylvain YUMA, des représentants des systèmes de nations (UNICEF, ONUSIDA, UNHCR), de PEPFAR, des autres partenaires de la lutte (DKT, Cordaid), du PNLS, PNSA, PNLT, PDSS, des autres programmes nationaux spécialisés, des représentants de la sociétés civile (RACOJ, UCOP+ , JECS, Jeunesse Espoir, ICW, Femmes plus, FOSI, PSSP).
Lancement officiel de la journée Mondiale du Sida 2020
Une journée portes-ouvertes érigé dans l’enceinte du PNMLS a permis à la population de s’enquérir des différentes informations sur les apports des partenaires de la riposte.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : (+243 816402389, 243825749276, 243992146237 francine.ngalula@pnmls.cd, contact@pnmls.cd)
PNMLS
Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida, PNMLS, est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le VIH/sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique.
Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.